28 regards sur le Cardan


“28 Regards sur la Cardan”
est une publication parue en mars 2012 destinée aux financeurs et aux partenaires du Cardan. Elle nous sert d’outil de travail, d’analyse, et d’amélioration pour les bénévoles, pour le Conseil d’Administration et pour les salariés. Voici son texte de présentation :  

Pourquoi ce document ?

Cela va de soi qu’aux financements publics octroyés nous devons fournir les bilans financiers et d’activités. Les formulaires nous demandent de mentionner les indicateurs d’évaluation que nous allons utiliser.
Au cours d’une réunion de salariés, nous avons choisi cinq entrées – critères pour établir les bilans : le bénéfice, la pertinence, la transférabilité, le temps et les quantités.
À une autre réunion de salariés, nous avons décidé de demander à une personne extérieure à l’association, et dont le métier est d’écrire, de questionner nos partenaires, des bénévoles et des habitants. Nous avons convenu avec Ixchel Delaporte, journaliste, de la réalisation de 28 entretiens avec les personnes – un échantillon subjectif – que les salariés proposaient.
Ces entretiens devaient reprendre les cinq entrées. Et nous les retrouvons dans l’ensemble des textes.
À la lecture des portraits, des points de vue et des interviews, nous pouvons connaître comment sont perçus le partenariat du Cardan et le fonctionnement de notre association dans les différents territoires.
Nous avons de quoi définir d’autres modes de travail et c’est bien cela la fonction du bilan : s’améliorer.
Ici dans ce document, chaque élément de chaque texte est important pour analyser notre action, pour poser un nouveau regard sur ce que l’on fait. Parfois, nous serons amenés à les replacer dans le contexte pour une meilleure compréhension et une vision plus précise. Nous avons choisi de laisser l’expression des personnes sans apporter des éléments pour pondérer, pour préciser ou pour contextualiser. Nous irons dialoguer avec celui qui souhaitera la rencontre.
Il y a les impressions à approfondir avec les personnes, notamment les écouter et penser le mode formel de la reconnaissance par des regroupements, par des renforcements de partenariats. Il y a de belles choses dites sur l’association. C’est très plaisant, surtout de lire l’argumentation de ce qui est dit.
Il y a les différentes critiques, par exemple quelques personnes trouvent que nous sommes visibles, d’autres moins et encore d’autres visibles et invisibles. La notion de visibilité n’est pas définie dans les propos, il faut que nous le fassions ensemble. J’aime penser que l’antonyme de visibilité est discrétion.

Luiz Rosas

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